9 mai 2017

Un bouquet jaune et bleu


Les fleurs bleues d'abord: le grémil pourpre-bleu, la véronique petit-chêne, la raiponce et la gesse de printemps.


Pour les jaunes: le lotier, le lamier jaune et le faux baguenaudier.



8 mai 2017

Les trois coups ont retenti !


 Le spectacle des orchidées a commencé, il y aura plusieurs actes.
Voici les premiers acteurs qui rentrent en scène:
l'orchis singe, l'homme pendu, l'orchis pourpre, l'orchis à fleurs lâches, l'orchis pourpre, l'orchis brûlé....






Celle-ci reste en coulisse, c'est une orobanche, elle ressemble à une orchidée mais n'en est pas une.


Graine au vent

Les quenouilles des massettes se défont, les graines sont incroyablement nombreuses, peut-être quelques unes iront tenter de se développer plus loin mais c'est surtout par les rhizomes que la plante progresse et gagne du terrain.

Non, celle-ci n'en est pas une.

Chat par ci, chat par là !


Il y a les placides, les calmes , les bien domestiqués qui attendent que les croquettes tombent dans leur écuelle et qui ne font guère attention au visiteur et il y a ceux qui chassent dans les prés, qui vous regardent approcher avec défiance et qui se sauvent.

























Mimétisme ou camouflage?


IL est étonnant comme certains animaux se fondent dans le décor, ce n'est souvent que le mouvement qui les trahit.

7 mai 2017

Quelques heures sous un pont

Sur la commune voisine de La Table, entre le Villard de La Table et La Provenchère, la route descend jusqu'à enjamber le Gelon.
Il se dit que les cincles plongeurs nichent sous les ponts, c'est ce que je voulais vérifier et c'est pourquoi, j'ai choisi d'aller y passer quelques heures. Une fois sous ce pont, je m'aperçois qu'il est double, c'est à dire qu'il devait y avoir par le passé un pont de pierres qui par la suite et pour répondre aux besoins de la circulation d'aujourd'hui a été modifié et élargi.
Entre les pierres, j'ai vu effectivement quelques nids construits de mousse mais aucune activité, incapable de dire qui les a faits.
Le Gelon qui prend sa source dans la tourbière de Montgilbert au dessus du Pontet à  1300 m d'altitude, il va descendre jusqu'à la Rochette, soit un dénivellé de 1000m. Il continue de couler le long de la Vallée du Gelon avant de rejoindre l'Isère au Pont-Royal.
Petit paradis pour les pêcheurs qui apprécient les trous d'eau entre deux courants rapides.








C'est sur la rive droite que je me suis installée, cachée derrière mon parapluie d'affût , si je suis arrivée à voir et à photographier l'oiseau de mes désirs, si j'ai observé ses comportements, je ne sais pas encore où il se tient vraiment et où il niche.









Il vole à ras de l'eau, remontant ou descendant le courant, se pose sur les roches et même sur les arbres cassés au dessus du ruisseau.
Il semblerait que son repère soit établi non loin de la grosse roche tant il y était souvent.
Il me faudra encore y passer du temps pour le comprendre.





 Un couple de canards passait aussi par là, mais pas que...le troglodite se faufile dans les berges et les coulées de grand gibier sont nombreuses. Cerfs, biches et sangliers laissent leurs empreintes.
J'ai également fait fuir un héron cendré.