19 sept. 2017

Plus de cinquante ans plus tard

Plus de cinquante ans pour en arriver là !
Derrière cette série de photos, il y a une histoire, celle de la petite fille que j'étais, ma mère allait voir une dame dans le village où je suis née, certainement pour papoter avec elle autour d'une tasse de thé ou de café. Je ne me souviens pas, ce qui m'est resté, c'est que sur la table de Madame Détraz il y avait un verre et sur le bord de ce verre, il y avaient de drôles d'oiseaux qui y buvaient. J'étais fascinée!
Bien longtemps après, dans un magasin d'horticulture, je me suis procuré cette plante que j'ai eu la sagesse de mettre dans un grand pot, car l'asclépiade commune ou herbe à perruches, originaire d'Amérique du Nord est une plante colonisatrice à tendance invasive.
Pendant des années, je l'ai vue ressortir au printemps donnant quelques tiges et des feuilles qui tombaient à l'automne, je coupais les tiges sèches et un nouveau printemps revenait et ainsi de suite.
Et puis cette année, la plante s'est parée de grappes de boutons, des boules de petites boules.

Et puis ces boules sont devenues fleurs et ces fleurs attiraient les abeilles.
Puis elles ont fané, partant comme elles étaient venues.
Mais à la place, un petit bourgeon vert clair est sorti puis a grossi, et j'ai retrouvé la forme des perruches de Madame Détraz.












Aujourd'hui, j'ai 61 ans et j'ai posé fièrement sur ma table un verre avec trois perruches qui se désaltèrent.
J'attends la visite d'un petit garçon ou d'une petite fille qui j'espère s'en émerveillera... pour que l'histoire se perpétue.

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