" Au gui l'an neuf "

Selon l'article trouvé sur l'Internaute, voici la signification de cette expression, je la recopie ici:

Lors du solstice d'hiver, les druides coupaient le gui sacré en prononçant les mots o ghel an heu, qui signifient littéralement que le blé germe dans la langue celte. Au Moyen Age, l'expression s'est transformée en au gui l'an neuf au travers des enfants qui réclamaient l'aumône.

 Le gui attire les grives, le lierre fait venir les merles, le rouge-gorge et les fauvettes quand elles seront de retour.

Pluie de pétales et vent de pollen

Deux phénomènes liés à la saison et à la météo.
Un vent léger secoue les branches de merisier, fait tomber les pétales comme une neige de printemps et dans la montagne en face, les épicéas répandent leur pollen en un brouillard mouvant.

Tout nouveau tout beau

Nous sommes encore et toujours au printemps, la végétation redémarre et joue avec les formes et les tons de vert.
Les feuilles à peine formées sont très graphiques, les fruits sont à peine reconnaissables, pour la figue oui, mais pour le raisin, l'aviez-vous reconnu?

Il y a bois et bois !

Les premières fleurs

La dernière saison part en lambeaux, les premières fleurs s'insinuent entre les herbes sèches.

 

 

Perce-neige, tussilage, crocus, hellebore fétide, anémone hépatique, scille à deux feuilles annoncent l'arrivée du printemps.

 

Un printemps tout neuf

Un arbre sourit de toutes ses fleurs.
Des ramiers s'en vont, à deux, vers le fleuve.
Le coucou vivant au bois donne l'heure:
Voici le printemps dans sa robe neuve.

Quel joli printemps aux yeux de pervenche,
Aux lèvres de rose, aux doigts de lilas!
La vie sur l'hiver a pris sa revanche
Et danse en chantant, un alléluia.

                                                Marc Alyn

Le froid, le givre et la neige sont arrivés