19 sept. 2017

Plus de cinquante ans plus tard

Plus de cinquante ans pour en arriver là !
Derrière cette série de photos, il y a une histoire, celle de la petite fille que j'étais, ma mère allait voir une dame dans le village où je suis née, certainement pour papoter avec elle autour d'une tasse de thé ou de café. Je ne me souviens pas, ce qui m'est resté, c'est que sur la table de Madame Détraz il y avait un verre et sur le bord de ce verre, il y avaient de drôles d'oiseaux qui y buvaient. J'étais fascinée!
Bien longtemps après, dans un magasin d'horticulture, je me suis procuré cette plante que j'ai eu la sagesse de mettre dans un grand pot, car l'asclépiade commune ou herbe à perruches, originaire d'Amérique du Nord est une plante colonisatrice à tendance invasive.
Pendant des années, je l'ai vue ressortir au printemps donnant quelques tiges et des feuilles qui tombaient à l'automne, je coupais les tiges sèches et un nouveau printemps revenait et ainsi de suite.
Et puis cette année, la plante s'est parée de grappes de boutons, des boules de petites boules.

Et puis ces boules sont devenues fleurs et ces fleurs attiraient les abeilles.
Puis elles ont fané, partant comme elles étaient venues.
Mais à la place, un petit bourgeon vert clair est sorti puis a grossi, et j'ai retrouvé la forme des perruches de Madame Détraz.












Aujourd'hui, j'ai 61 ans et j'ai posé fièrement sur ma table un verre avec trois perruches qui se désaltèrent.
J'attends la visite d'un petit garçon ou d'une petite fille qui j'espère s'en émerveillera... pour que l'histoire se perpétue.

17 sept. 2017

Pour Dominique: la chevrette et ses pois de senteur


 La chevrette sort du bois, longe la lisière des couverts, traverse le pré puis passe devant le massif de pois de senteur de mes voisins.
Un beau décor pour une chevrette en vadrouille!








13 sept. 2017

Dis, quand partiras-tu ?


 Je ne peux pas chanter comme Barbara: "Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?" car je ne sais pas si la pie grièche écorcheur est déjà partie.
Je l'ai beaucoup photographiée en ce mois de Juillet, je mets en vrac toutes mes observations .
Je garde en mémoire son chant et ses postures les plus typiques.





















12 sept. 2017

Au marais

Roseaux, laîches, linaigrettes, joncs, toute une végétation que l'on ne trouve qu'ici car les racines aiment l'eau.

La linaigrette ne craint pas l'altitude, elle pousse jusqu'à 2000 m.
 








La reine des prés et la cirse des marais dressent leurs têtes fleuries sur lesquelles viennent se poser insectes et papillons.









La salicaire ou herbe aux coliques est également appréciée des insectes.


 

Et la parnassie des marais, si discrète qu'elle passerait presque inaperçue et ce serait bien dommage, la macro.heureusement fait remarquer les traits de ce qui fait sa beauté .