Au lac de Pramol en Maurienne

Le lac de Pramol se situe entre la station des Karellis et le village de l'Albanne.

Avec mes amis, Sophie et Claude, nous étions partis à la chasse aux papillons, comme ceux-ci étaient plutôt rares, nous avons poussé notre excursion jusqu'à ce petit lac naturel dans lequel se reflète l'imposante Croix des Têtes. Appelée également Mamelles de Beaune, elle est la montagne au dessus de St Michel de Maurienne, en fait la plus haute falaise calcaire de France.

Le tour du lac est vite fait, l'endroit est idéal pour pêcher, se détendre ou pique-niquer, la baignade y est interdite.

Mais si l'on prend le temps d'observer la flore et la faune qui l'entourent, les aiguilles de l'horloge arrêtent de tourner.

Orchidées, campanules, géraniums des prés, grandes astrances, renouées bistortes colorent les berges....

D'autres plantes qui préfèrent avoir leurs racines dans l'eau comme les joncs, par exemple, servent de perchoir aux libellules.

Bon nombre avaient déjà quitté leurs exuvies, certaines séchaient encore les ailes au soleil et les autres devenues adultes tournoyaient au dessus du lac à la recherche de l'âme sœur pour que le cycle de vie se perpétue.

Œuf, larve, émergence, adulte, accouplement, ponte et ainsi de suite...

A retrouver sur mon autre blog dédié aux insectes. Mille et une pattes 2

 

Une renarde et son petit

Ce petit renard, ce fut mon voisin qui le vit pour la première fois dans sa cour, puis il fut pris en photo sur ma caméra de surveillance. Et un soir, aux alentours de 21h, j'ai eu le bonheur de le retrouver dans le pré tout proche.

Leçon de chasse, la mère cherche quelque campagnol qu'elle posera à terre pour le renardeau. 

Le petit l'observe et ne tardera pas à l'imiter.

 

Au pays des bouquetins

La montagne est encore plus belle quand apparaît un animal. On le cherche du regard, on le trouve et on ne le lâche plus, le temps n'a plus le même sens, le bonheur est là.

On perd un groupe, on en retrouve un autre...

Les mâles ne peuvent s'empêcher de s'affronter, mais ce n'est jamais méchant. Quelques coups de cornes et les voilà qui se remettent à avancer, à brouter ou à se coucher pour ruminer.

Dessus, dessous, ils sont partout, nous sommes cernés, mais ...heureux! Les cartes mémoire se remplissent, on oublie le travail de tri de photos qui s'ensuivra.

Photo ci-dessus, les mâles (boucs) se sont posés dans un coin tranquille entre les arcosses ( aulnes verts) pour ruminer.

Tandis qu'un groupe constitué de femelles ( étagnes) et de leurs petits (cabris) évolue un peu plus loin.

Tout comme les cervidés, les bouquetins en dehors des périodes de reproduction vivent en hordes distinctes.