20 mars 2018

Le temps n'est pas compté

Le calcul me semble impossible, j'ai dû passer des heures, des jours, une année peut-être ou plus plantée dans la forêt à attendre, à espérer, à observer.
Le plus souvent avec une carabine et en dehors des jours de chasse avec un appareil photo. J'ai dans la tête des images qui se bousculent, dans les oreilles des bruits, celui du vent, de la pluie qui arrive, des bruissements, des craquements,  des cris d'écureuils qui se fâchent, des froissements de feuilles de petits rongeurs souvent plus bruyants qu'un passage de grosse bête et des chants d'oiseaux. J'ai souvent sursauté quand une bogue de châtaignes se détachait de l'arbre ou que perdue dans un rêve, un collègue chasseur venait de tirer, mais j'ai rarement trouvé le temps trop long.


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