Quand la chance sourit

 Joli coup de chance que je n'ai pas exploité au mieux. Je passais en voiture et je ne m'attendais pas à voir un tel spectacle. Bien que mon appareil photo soit sur le siège avant, je n'étais pas prête et les photos sont en dessous de la réalité.

Un gisement à exploiter !

Les circonstances et le temps ont fait que je ne suis pas retournée faire de meilleure photo que celle-là. Le village est riche d'une belle population de cervidés et comme ces grands animaux ont des habitudes, presque des rituels, je devrais pouvoir m'installer avant qu'ils ne sortent à découvert et réaliser...peut-être quelques clichés où l'on verrait leurs pattes!

Un passage trop rapide

A la Chapelle du Bard, alors que je passais en voiture en fin de journée, cette petite harde de biches et faons se tenait dans un pré, le temps de me garer, de contourner le talus pour me rapprocher d'elle et la voilà déjà partie.
Bien entendu, le lendemain, avec une lumière correcte, le pré était vide!

Brame du cerf 2016

 Voilà les seules photos que j'ai pu prendre lors du brame de cette année.
J'ai d'abord raté l'arrivée du mâle car il faisait encore trop sombre, puis j'ai eu la chance que quelqu'un d'autre également curieux, vienne les déranger et fasse sortir du bois la biche d'abord, le faon ensuite et pour finir le cerf.
Comme je m'étais postée à l'angle du bois et au sommet, j'ai pu réaliser cette petite série.

La famille en déroute!

Biche, ô ma biche!

Un daguet de Haute-Maurienne

Un daguet traverse un pierrier.

Un soir, une biche

Elle passait derrière chez moi, la photo n'est pas bonne car il était tard, depuis je veille désespérément, l'occasion ne s'est pas encore reproduite.

Par la grâce de dieu

 Voilà ce que j'ai vu dimanche, jour du seigneur, simple chance ou grâce de dieu.
A droite d'un pré que je venais de monter, un chemin part à droite entre des sapins et une coupe vieille de deux ans, pour rejoindre un marais, là où je pensais me rendre.
Et là, miracle, une paire de bois dépasse de l'herbe, je me rapproche discrètement et rapidement, un cerf pâture dans le chemin, il relève la tête m'aperçoit, d'autres bois en velours bougent un peu plus loin, ils sont deux qui vont se sauver, mais pas trop vite me laissant le temps de les photographier avant que la forêt ne les avale.

Je n'ai pas recadré les photos, elles sont telles quelles.

Mes deux trouvailles du jour

 Je reviens à l'instant de la forêt avec ces deux bois de cerf.
Le premier, un douze cors, il était comme on le voit à gauche, les pointes sortant des ronces.
Le second que je suppose ne pas être de l'année est un six cors, mais étant donné qu'une de ses pointes était moussue et une autre rongée par les souris, il doit dater d'un an.

Ma dernière aquarelle

J'ai peint cette aquarelle d'après une photo de Nicolas Bourbon. A l'intérieur, en tête de chaque mois, figure une des photos prises par les membres du groupe "photographes-chasseurs" . Au verso : les cordonnées de la Fédération Départementale des Chasseurs de Savoie avec les adresses utiles.
Ce calendrier s'adresse aux présidents de chasse savoyards, en guise de pense-bête, pour les aider dans leurs démarches administratives.

La carte de voeux pour tous les chasseurs de Savoie

Mon aquarelle est imprimée sous forme de carte de voeux et elle est jointe dans tous les numéros de la revue "Chasser en Savoie" de Décembre.

A chacun son graal

 Mars: les cerfs perdent leurs bois, et le bonheur pour les passionnés est de les trouver.
Hier,partie en promenade avec mes deux fidèles compagnons qui sont  mon chien et mon appareil photo , je fais une halte au pied de trois arbres.
Je pense que des oiseaux pourraient venir se poser au dessus de ma tête, et finalement en observant le coin, je trouve que ce serait un bon endroit pour y aménager un affût.
J'étudie le terrain, pouce par pouce, pour déterminer l'endroit le plus stratégique,  deux brindilles blanches attirent mon regard, je me dis que je dois rêver, car l'idée de trouver une mue à cette époque de l'année est toujours dans un coin de la tête. Je m'approche quand même, pas de doute, c'est bien un bois, mon premier de 2015: yes !  je regrette de n'avoir personne pour me tirer le portrait avec mon graal à moi et immortaliser cet instant de béatitude.

Pas vu, pas pris

Je me suis bien fatiguée à suivre la trace de ce cerf sans pour autant être récompensée, c'est à dire, sans voir cette bête majestueuse dans un décor tout blanc.
Je n'avais pas mis de raquettes et j'enfonçais jusqu'à mi-cuisse, je ne peux montrer que la marque de ses longues enjambées.

Les indices de présence

Le empreintes de cerf ( environ 7 cm de long et 5 cm de large) sont les plus grandes de celles laissées dans la neige.
Il y a aussi les endroits marquées par les urines colorées et les "fumées", nom donné aux excréments des cervidés.
Normalement plus pointues chez le mâle et plus arrondies chez la femelle, et longues de plus de 2 cm.
Elles ressemblent à celles du chevreuil, mais en plus gros.

Repéré une biche et son faon

Apparition matinale

 C'est à peine croyable, mais en crête, un cerf offre au ciel sa silhouette comme dans un théâtre d'ombre. le jour vient juste de se lever, la lumière manque, pourtant quel bonheur de voir toutes ces bêtes réunies en un même endroit.
Biches, cerfs et faons et même en prime, sur la troisième photo, une harde de chamois quelques dizaines de mètres plus haut.

Une rencontre de taille

Les cerfs sont installés depuis quelques années dans notre secteur, contrairement aux chevreuils et certainement à cause de la taille de leur estomac, ils se font rarement voir dans la journée. Ils sortent la nuit ou très tôt le matin. Ce matin, il était presque six heures du matin, et un cerf traînait encore en plein pré, ce qui m'a permis, même si elles ne sont pas de bonne qualité de pouvoir prendre ces photos et de constater que, sur sa tête, les bois ont déjà bien repoussé.