Début juillet, le mariage d'un petit cousin nous fait sortir de notre trou: direction Lille pour un week-end.
En route, j'ai pris quelques photos de paysage, à travers le pare-brise, car mon compagnon est un ancien routier et un vrai routier ne s'arrête que très, très peu. Il vaut peut-être mieux que lui ait le volant et moi l' appareil photo, car nous serions sans doute encore sur la route!
La plaine a quelque chose de fascinant quand on en a pas l'habitude, l'horizon et des champs à perte de vue, un ciel immense.
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Je guette les bêtes qui pourraient courir à travers champs, les oiseaux posés sur les bottes de paille, je redouble de vigilance dès que j'aperçois un mirador.
Les maisons, les villages, les églises défilent et toujours cet absurde étonnement: comment se fait-il que des gens soient installés justement et y vivent ?
Parfois une halte s'impose, un repas à prendre, un souvenir à ramener, c'est l'occasion de remarquer certains détails: un mur peint, une enseigne à mon goût...
