Un choix déterminant

Arbre et oiseau sont intimement liés, que serait un arbre sans oiseau et inversement?
Toutefois un oiseau voit dans un arbre un refuge, un poste d'observation, un dortoir, un restaurant ou un lieu pour y construire son nid.
Et ce n'est pas sur n'importe quel arbre que portera son choix.

Le troglodyte mignon aime bien la forêt ou les berges des ruisseaux, les entrelacs de racines, les tas de branches mortes, les cavités entre les pierres, la plupart du temps au ras du sol.
Son nid est composé de feuilles mortes et de mousse.

 Le roitelet passe furtivement d'une branche de sapin ou d'épicéa à une autre.

Les arbres secs sont un paradis pour tous les oiseaux qui recherchent des vers, des larves et des insectes, pics, grimpereaux...

Le pic épeiche, parti du pied de l'arbre il est arrivé au sommet puis il s'envolera pour un autre arbre.
Que ce soit un bouleau, un sapin, il me semble le voir souvent dans les noyers, mais ceci n'est qu'une observation, pas une affirmation .

Grimpereau des bois ou des jardins, la détermination est complexe surtout si la photo n'est pas nette.

 Et voilà, la mésange à longue queue, difficile à lui attribuer un arbre tant elle est remuante!

Le pouillot véloce dans les bouleaux, les frênes, les charmes...

Un peu comme la fauvette qui apprécie aussi les buissons.

Le pigeon ramier, de haut il roucoule et fait son numéro de charme.

Miam, miam, du lierre

 Les fauvettes à tête noire en raffolent, les merles aussi.

Dur, dur, le réveil !

Au coin du pré, dormait une chevrette, ce n'est pas glorieux, je l'ai tirée de son repos sans remords !

Les chevrettes et la ruine

Une chevrette borgne

Alors que nous, êtres humains,  traversons une grave crise sanitaire, je poste deux séries de photos où les animaux ont aussi des problèmes de santé.
Ici, une chevrette a un œil tout blanc, tout vitreux, je pense qu'il ne lui sert plus à rien.
Dans l'article suivant, c'est un renard atteint de gale.

Le renard galeux

Un dimanche de mars, et plus précisément celui des élections, après avoir accompli mon devoir électoral avec "mon" propre stylo, puisque c'était juste avant le confinement, une époque qui restera gravée dans l'histoire, j'avais décidée de m'arrêter dans les piles de bois du Bettonet. Un lieu qui m'est familier .
Me faufilant dans les roseaux secs, j'y aperçois une forme se désaltérant, on peut rêver: un flash, je suis en Afrique et une antilope vient boire...

 ...et bien, non, l'animal est un renard, je bouge doucement pour l'observer et le photographier sans trop de bûches devant.
Fausse joie, le renard est galeux et en piteux état.
Un acarien, le sarcoptes scabiei en pondant des œufs sous la peau est responsable de sa dégradation. La peau se recouvre de petites vésicules, s'épaissit, se craquelle. Il est atteint de démangeaisons, sa queue n'a plus de poils, son œil est purulent. Beurk, pauvre bête!