Le petit poème qui suit lui va bien, il est gentil avec tout le monde:
" LE BIENVEILLANT
Je reconnais toujours les amis de mon maître.
Il les entend venir, il ouvre la fenêtre.
Et moi, dans le jardin, près des rosiers charmants,
J'ajoute à son accueil, ma fête d'aboiements.
Vois, je suis l'épagneul qui n'est qu'un grand panache.
La route familière à notre seuil s'attache,
Et j'entends le bonheur venir dans tous les pas,
Si je fais mon appel franc quand je te découvre:
Mes abois sont le bruit de l'amitié qui s'ouvre."
Abel Bonnard de l'Académie Française
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour les commentaires, je lis et je réponds.